Le champ fantôme

Les accélérateurs de particules fonctionnent tous sur le même principe fondamental pour donner de la vitesse aux particules : en les plaçant dans des champs électrostatiques :

    – le champ emis par des charges de même signe derrière la particule la repousse
    – le champ émis par des charges de signe contraire devant la particule qui l’attire

Derrière, des charges de même signe que la particule émettent un champ électrostatique se propageant à la vitesse de la lumière c, et seulement au moment où ce champ atteint la particule, la repousse. Ce n’est pas instantané. (en violet un trait qui représente la force que subit la particule)

Si le champ s’arrête, la force continue de s’exercer sur la particule tant que les dernières « ondes » ne l’ont pas dépassées, encore une fois ce n’est pas instantané

Devant des charges de signe opposés à celui de la particule émetent un champ électrostatique se propageant à la vitesse de la lumière c, et seulement au moment où le champ atteint la particule de signe opposé, l’attire. Ce n’est pas instantané

On constate une première contrainte pour un accélérateur de particule : le champ issu du champ accélérateur à l’avant devient ralentisseur après que la particule l’ai passé… Il faut donc inverser de façon très précise le champ issu de cette plaque pour ne pas risquer de ralentir la particule une foi qu’elle l’a dépassée :

Les accélérateurs « non linéaire » permettent probablement de dépasser la vitesse de la lumière, et un des premiers problèmes qu’ils auront à résoudre sera celui du dernier champ « anciennement » accélérateur, fantôme, qui si la particule le rattrape et s’y plonge deviendra un champ « ralentisseur ». Ce dernier champ que croise la particule ne devra donc jamais être du signe contraire et devra seulement être du même signe que la particule dès qu’elle le passe.

 
 
 

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