Le mur de la lumière

La matière émet en permanence des champs de différentes natures et ces champs se déplacent tous à la vitesse de la lumière.

Quand elle accélère dans un sens la « concentration des champs » augmente à l’avant et diminue à l’arrière :

Cette concentration constitue une sorte de « pression » qui oppose une « résistance » à l’accélération de la matière elle même. Plus l’accélération est grande plus la résistance est grande… A partir d’une certaine accélération la matière subie une telle résistance qu’elle se désagrège en sous-composants.

L’accélération à partir de laquelle il commence à y avoir un « début de désagrégation » est bien sur gigantesque, il s’agit d’atteindre environ la vitesse de la lumière (celle des champs) sur une distance de l’ordre du rayon du noyau d’un atome (car c’est dans le noyau que la masse de l’atome se trouve), donc de 0 à c en 5×10^-15 mètre pour le cuivre par exemple soit a = v²/2x = 9×10^24 ms-² ce qui est bien sur gigantesque, inimaginable à notre échelle même, mais de nos jours, dans les accélérateurs de particules on obtient facilement ce niveau d’accélération (décélération en fait mais c’est la même chose) par des chocs de particules lancées à des vitesses proche de c contre des cibles fixes ou contre d’autres particules en mouvement inverse.

Plus l’accélération, donc l’énergie, est grande, plus la matière se divise en petit sous-composants. Par exemple dans un accélérateur de particules si on utilise un noyau comme projectile sur une cible il va d’abord se « désagréger » en proton et en neutron, puis si l’accélération est encore plus grande, les protons et les neutrons vont se désagréger eux même aussi, en quarks, leurs composants.

Le mur de la lumière n’est donc pas une « vitesse limite » comme dans le cas du son mais une accélération limite, c’est fondamentalement différent, et dans tout les repères un « objet » qui accélère « trop vite » rattrape le champ qu’émettent les particules qui le composent.

Cette « résistance » à l’accélération c’est l’inertie bien sur, et comme elle n’est pas linéaire avec l’accélération il est donc important également de noter que le « temps propre » des particules accélérées à ces échelles n’est pas linéaire non plus, et d’une certaine manière c’est ainsi qu’on constate une « dilatation » du temps dans certaines expériences. Mais cela s’arrête à cette échelle infinitésimale et à ces valeurs d’accélération gigantesque, l’altération du temps est probablement impossible à nos échelles sans destruction totale de notre « structure », je ne vois pas bien comment subir une accélération d’un million de milliards de milliards de fois celle de l’attraction terrestre en conservant la tête sur les épaules :) mais bon.. pourquoi pas après tout ;)

Bref tout objet qui en percute un autre dans l’espace sera confronté à ce phénomène, si leurs vitesses relatives est inférieure à celle des champs qu’ils émettent alors il y aura une simple composition de leurs vitesses en fonction des masses respectives avec destruction de leurs structures globales, ou même moléculaire si leurs vitesses sont suffisante mais pas de leur « structure atomique »… Par contre si leur vitesse relative est égale ou plus grande que celle de la lumière, alors il va y avoir un choc trop important, (une décélération trop grande en fait donc) qui conduira à une désagrégation partielle des noyaux leurs atomes et un dégagement d’énergie considérable. Evidemment on observera toujours une composition de leurs vitesses, ou de ce qu’il restera de leurs « sous-composants » éparpillés, pulvérisés on pourrait dire, en partie infinitésimales plus ou moins stable…

C’est pourquoi dans l’espace on observe si peu d’objet stellaire avec une vitesse supraluminique, en fait c’est souvent de la matière qui vient juste d’être « accéléré » comme dans les jets des quasars donc. Mais dès que ces « objets » rencontrent « la matière de l’univers » (puisque le vide absolu n’existe pas, il y a toujours un peu de matière partout, sous forme de gaz) ils vont être « ralenti » par le choc/ »désagrégation » de tout ce qu’ils vont croiser, jusqu’à descendre en dessous de la vitesse de la lumière, par rapport à la matière qu’ils rencontrent, celle de l’univers.

Voilà, en fait l’univers est une sorte de grosse « mélasse », car cette vitesse, celle de la lumière, même si elle nous parait énorme sur terre à notre échelle, est très lente en fait par rapport à l’échelle gigantesque de l’univers…

Un vaisseau spatial supraluminique ne pourra donc pas se déplacer dans l’espace de façon classique, (c’est à dire « brutale » ;) ) en heurtant les particules sur sa trajectoire de façon frontale, au risque de voir les noyaux des atomes constituant l’avant du vaisseau « rongé » petit a petit par les chocs trop importants, et il sera obligé d’emprunter des « autoroutes » de vide total… mais c’est presque impossible en pratique :(

Une solution plus crédible consiste à « déplacer » la matière qu’on rencontre à l’avant de façon progressive pour « l’écarter » de sa trajectoire « en douceur » on pourrait dire. C’est le vaisseaux à déplacement de particule… Il à une très longue flèche à l’avant çà à de la gueule, on les appelle aussi les « transperceurs d’espace » :) c’est pour les voyages courts.

Mais le mieux, la Rolls de l’espace, c’est le vaisseau qui récupère l’énergie créée par les chocs à l’avant pour se propulser à l’arrière, avec ceux là on peux allez plus loin, c’est les vaisseaux à transfert d’énergie, des espèces de long tube… Quand ils sont lancés on dirait des sortes de gros rayon laser noir qui scintille.. c’est magnifique 8-)

 
 
 

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